SurdiFrance Actu Revue de presse août 2014

Revue de presse août 2014

140825-rp1Les assistants d’écoute autorisés à la vente en pharmacie

25.08.2014www.allodocteurs.fr

Les assistants d’écoute préréglés, ou sonophones, sont officiellement inscrits à la liste des produits pouvant être vendus en pharmacie. Ces appareils d’aide auditive sont trois à six fois moins chers que les prothèses auditives, mais ne les remplacent pas dans les cas de pertes auditives importantes.

Le gouvernement vient d’ajouter les aides auditives dans la liste des produits pouvant être vendus en pharmacie, comme le rapporte Le Parisien. Le décret autorisant cette vente est paru le 22 août 2014 au Journal officiel. Les appareils concernés sont « des assistants d’écoute préréglés d’une puissance maximale de 20 décibels« . Il ne s’agit donc pas de prothèses auditives qu’un audioprothésiste règle en fonction de la perte d’audition et pour lesquelles une prescription médicale est nécessaire.

Ces assistants d’écoute sont trois à six fois moins chers que les prothèses auditives. Les audioprothésistes vendent leurs prothèses aux alentours de 1.500 à 1.600 euros par oreille alors qu’il faut débourser 300 euros pour un assistant d’écoute.

Fin de la pression juridique pour les pharmaciens

Depuis 2011, les pharmaciens qui commercialisaient ces appareils ont subi de fortes pressions de la part des syndicats audioprothésistes (l’Unsaf) et des entreprises de l’audition (Synea) afin qu’ils cessent de vendre ces aides auditives, explique Le Parisien.

Certains d’entre eux ont même été assignés en justice. Une pression qui aurait poussé les pharmaciens à délaisser ce produit : alors que 3.000 officines vendaient l’appareil en 2011-2012, leur nombre est passé à 300 l’année suivante, selon le quotidien. Cette autorisation met donc un terme à cette pression juridique.

Quand utiliser un assistant d’écoute ?

Les assistants d’écoute sont envisagés, quand, avec l’âge, l’audition décline et entraîne une gêne auditive légère, ce qu’on appelle la presbyacousie. Ils ne sont pas pris en charge par le Sécurité sociale.

En revanche, ce dispositif ne convient pas pour les pertes auditives importantes liées à des douleurs ou ressenties d’une seule oreille, de possibles symptômes d’une pathologie grave nécessitant un diagnostic par un médecin spécialisé. Les prothèses sont en partie remboursées par l’Assurance maladie et certaines mutuelles.

Source : www.allodocteurs.fr

140825-rp2

Autres sources :


Le café pourrait protéger des acouphènes

08.08.2014www.santemagazine.fr

140808-rp1

Consommer trois ou quatre tasses de café par jour réduirait de 15 % le risque de bourdonnements d’oreilles.

Plus de 65 000 femmes ont été suivies pendant 18 ans par des chercheurs du Brigham and women’s Hospital d’Harvard (USA). Agées de 30 à 44 ans au début de l’étude en 1991, aucune ne souffrait d’acouphènes. En revanche 5 289 étaient atteintes au bout de 18 ans de suivi.

Il faut préciser que les acouphènes sont des sifflements et des bourdonnements d’oreilles qui ne sont pas produits par un son extérieur. Ils peuvent toucher une seule oreille ou les deux à la fois.

3 ou 4 tasses de café par jour pour réduire les acouphènes

En cherchant la différence entre les femmes atteintes et celles qui ne l’étaient pas, les scientifiques ont mis en évidence leur consommation de café. Celles qui buvaient trois ou quatre tasses par jour avaient un risque d’acouphènes réduit de 15 % par rapport aux femmes consommant moins d’une tasse de café par jour.

Pour l’heure, rien ne permet d’expliquer cette différence. L’auteur principal de l’étude, le Pr Gary Curhan, émet cependant une hypothèse : « Le café stimule le système nerveux central, et des études précédentes ont démontré que la caféine a un effet direct sur l’oreille interne ».

À dose modérée (trois ou quatre tasses par jour), le café n’a pas d’impact négatif sur la santé. Il pourrait même prévenir certaines maladies comme Parkinson, Alzheimer et le diabète de type 2.

Source : American Journal of Medicine – août 2014

Lire la suite de l’article sur le site de www.santemagazine.fr


Avec l’âge, la perte d’audition et de vision altèrent la vie sociale

07.08.2014www.pourquoidocteur.fr

140807-rp1

 Les personnes âgées de plus de 50 ans qui ont des troubles de la vue ou de l’audition auraient tendance à se couper du monde extérieur et rester chez elles, selon une récente étude.

L’audition et la vue qui baissent sont les premiers signes de la vieillesse. Dès l’âge de 50 ans, certaines personnes subissent ce type de désagréments. Le Centre de Recherche de Gérontologie de l’Académie de Finlande met en lumière l’impact néfaste de ces troubles sur la vie sociale. Les résultats montrent que celles qui en souffrent ont plus tendance à rester à leur domicile et à se replier sur elles-mêmes, que celles ne présentant aucun trouble.

Des conversations difficiles
Le Centre de Recherche de Gérontologie a rassemblé deux études. L’une, réalisée par Tuija Mikkola, réunit 848 personnes âgées de 75 à 90 ans, souffrant toutes de déficience auditive et/ou visuelle. Un peu moins de la moitié d’entre elles a déclaré avoir des difficultés à entretenir une conversation dans un endroit bruyant. Les autres ont déclaré avoir de « grandes difficultés ». Les personnes atteintes des deux troubles ont quant à elles reconnu leur incapacité à rencontrer de nouvelles personnes ainsi qu’à pratiquer des activités en extérieur.

La seconde étude réalisée par l’université du Danemark réunit plus de 27 000 personnes âgées de 50 ans et plus provenant de 11 pays européens. « L’étude porte sur le lien entre la prévalence aux troubles auditifs et visuels de ces personnes et leur vie sociale. Les résultats montrent que celles souffrant de ces troubles ont une vie sociale moins active que les autres », souligne Anne Viljanen, l’auteur principal de l’étude. Les deux auteurs insistent sur l’importance pour les personnes âgées « de mener une vie sociale et de saisir l’opportunité de rencontrer et d’interagir avec d’autres personnes ».

Des gestes au quotidien
Les auteurs de l’étude rappellent que l’on peut améliorer les conditions de vie sociales de ces personnes avec des gestes simples : « Pensez à parler fort et face à face avec la personne. Cela peut les aider à lire sur les lèvres. » Enfin, elles rappellent l’importance pour ces personnes de bénéficier d’une aide à domicile et de se rendre chez des spécialistes afin d’améliorer leur quotidien. Ils pourront prescrire les équipements adaptés au handicap : lunettes, prothèses ou implants auditifs. Près de 2 millions de Français présentent une déficience visuelle, affection dont la fréquence augmente avec l’âge : 61 % des déficients visuels sont âgés de plus de 60 ans. En France, 2/3 des plus de 65 ans ont des difficultés de compréhension de la parole dans le bruit. C’est le premier signe de la malaudition.

Lire l’article sur le site de www.pourquoidocteur.fr


Partager cet article