SurdiFrance Actu Revue de presse mars 2015

Revue de presse mars 2015

 Les super oreilles des mouches

source : Le HuffPost | Par Grégory Rozières

Et s’il valait mieux dire « la mouche à l’oreille » que la puce? Une équipe de chercheurs de l’université du Texas a développé un implant cochléaire basé sur les oreilles ultra-sensibles de la mouche.
Surtout, l’implant ne fait que 2mm et utilise un matériau transformant la pression en signal électrique, ce qui permet de faire fonctionner l’objet avec très peu d’énergie (et donc des batteries bien plus petites)

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Le 12 mars, la JNA agira pour l’audition des jeunes

La 18e édition de la Journée nationale de l’audition (JNA) qui se tiendra le 12 mars a pour thématique « jeunes aujourd’hui, seniors demain ».

Selon l’enquête Ipsos-JNA réalisée pour l’occasion auprès de 600 jeunes et de 300 parents et dont les résultats ont été dévoilés ce jeudi 5 mars lors d’une conférence de presse,la santé auditive n’est pas encore intégrée comme un facteur clé de santé par les Français. Notamment par les jeunes, dont les pratiques d’écoute de la musique (trop fort, trop longtemps), les exposent aux risques auditifs.

Les jeunes vivent dans et avec le bruit. Pire, l’absence de bruit est une source d’angoisse. Cette considération a un impact important sur la façon dont les jeunes appréhendent la santé auditive : 42 % d’entre eux ne préservent pas leur santé auditive et pour 28 % des jeunes, la préserver représente une contrainte supplémentaire dans leur vie. Résultat de cette inertie : un jeune sur deux est concerné par un trouble auditif, mais 59 % attendent que le trouble passe… En fait, les jeunes n’ont pas conscience de la menace.

La prévention permet de sensibiliser la population à sa santé auditive

lire la suite de l’article sur le site http://www.audition-infos.org

Pour plus d’informations : www.journee-audition.org

Plateforme d’appels JNA « Audio-Infos-Services » 0 810 200 219

Troubles auditifs : comment sensibiliser les jeunes ?

5 mars 2015 – http://www.sciencesetavenir.fr

Les 13-25 ans ont-ils conscience que les problèmes auditifs peuvent les concerner ? Sont-ils sensibles aux messages de prévention ? C’est ce qu’a voulu déterminer une enquête.

Campagne choc comme il en existe pour la sécurité routière, distribution systématique de bouchons à l’entrée des concerts ou des boîtes : une étude parue jeudi envisage plusieurs pistes pour sensibiliser les nouvelles générations, alors qu’un jeune sur deux est concerné par des troubles auditifs.

52 % ne se sentent pas menacés par la perte d’audition.

Douleurs

49% des 13-25 ans ont déjà ressenti une douleur dans l’oreille, un sifflement, un bourdonnement, une perte brusque d’audition à la suite d’une exposition sonore trop élevée, mais la majorité (59 %) n’a rien fait, préférant attendre « que ça passe », tel est le paradoxe soulevé par l’enquête Ipsos intitulée « Risques auditifs : les jeunes font encore la sourde oreille.

Des clés pour agir », réalisée pour la 18e édition de la Journée nationale de l’audition (JNA) qui aura lieu le 12 mars.

La preuve : 70% des jeunes interrogés placent les problèmes de vue devant les problèmes auditifs. Et plus d’un sur deux (52 %) déclare ne pas du tout se sentir menacé par la perte d’audition. Quant aux gestes de prévention, ils apparaissent comme une contrainte supplémentaire pour 28 % des jeunes interrogés.

L’enquête relève toutefois que les messages de prévention ont progressé par rapport à une enquête similaire réalisée en 2012: 62% des jeunes déclarent « avoir vu, lu ou entendu des messages de prévention pour protéger ses oreilles » contre 54 % trois ans plus tôt. La notion de « pause auditive », c’est-à-dire le temps de récupération nécessaire au système auditif, a notamment fait son chemin, relève l’étude; un quart des jeunes et un tiers des parents en ont… entendu parler.

73 % estiment que l’école doit aborder le sujet.

Solutions

Les participants ont par ailleurs été interrogés sur les solutions de sensibilisation envisagées: les jeunes approuvent l’idée d’un suivi régulier des capacités auditives (79 %), d’une application sur smartphone qui alerterait en cas de dépassement du niveau acceptable (73 %), ou encore d’une campagne de communication choc (67 %).
D’autres solutions sont également évoquées, telle la distribution systématique de bouchons d’oreille (37 %), mais convainquent moins : 44 % considèrent en effet que « ça fait ringard » et 38 % que « ça n’est pas esthétique ». Enfin, la plupart des personnes interrogées (jeunes et parents) estiment que l’école doit aborder le sujet, notamment pendant les cours de sciences de la vie et de la terre (73 %), ou lors des visites médicales scolaires ou universitaires (68 %).

Enquête

Réalisée du 11 au 18 février 2015, l’enquête JNA – Ipsos a sondé un panel de 600 jeunes âgés de 13 à 25 ans et 300 parents d’enfants âgés de 13 à 18 ans.

Lire aussi : Troubles auditifs : plus d’un milliard de jeunes menacés

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