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Implantation bilatérale

Pour le devenu-sourd dont les pertes auditives évolutives sont bilatérales, avec une ancienneté et une courbe audiométrique comparables entre les deux oreilles, l’intérêt de l’implantation bilatérale est aujourd’hui reconnu par le corps médical et confirmé par de nombreux patients qui attestent d’une nette amélioration du confort d’écoute et par conséquent de la qualité de vie.implants ma mere200

Chez les patients dont l’une des deux oreilles a une surdité nettement plus ancienne, le parcours pré-implantation permet généralement d’évaluer les chances de rééducation satisfaisantes. Seule l’équipe médicale peut poser ce diagnostic.

L’implantation cochléaire bilatérale simultanée se fait dans le même temps chirurgical (en une seule intervention).
L’implantation cochléaire bilatérale séquentielle se fait en deux temps chirurgicaux, espacés de plusieurs mois à plusieurs années.

L’implantation bilatérale a pour objectifs, entre autres, de restituer la fonction binaurale : meilleure discrimination en condition acoustique défavorable, augmentation de la sonie, élimination de l’effet de masque de la tête, localisation spatiale des sources sonores.

Quelques centres d’implantation en France proposent la pose d’un nouveau type d’implant cochléaire, actuellement réservé aux adultes, qui permet une stimulation cochléaire bilatérale avec un seul implant. Cet implant, proposé par le fabricant français Neurelec est doté d’un seul récepteur et de deux portes-électrodes, permettant une stimulation simultanée sur chaque oreille. A la différence d’une implantation bilatérale (un système d’implant sur chaque oreille), cet implant fonctionne avec un seul processeur contour d’oreille. Un microphone controlatéral, de très petite taille et très léger, placé sur l’oreille opposée récupère les autres sons environnants. Cette technique permet la synchronisation parfaite des signaux sonores sur les deux oreilles.

Lorsque le chirurgien propose l’une de ces trois méthodes au devenu-sourd, celui-ci ne dispose généralement pas de toutes les informations pour évaluer laquelle lui conviendrait le mieux. Il nous semble donc utile de lister les critères à prendre en considération pour pouvoir comparer les trois options entre elles.

Voir le tableau comparatif dans l’article paru dans 6 millions de malentendants numéro 9, signé Irène Aliouat, présidente d’Audition et Écoute 33

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