Lors de la conférence citoyenne de l’Inserm et Universcience « Troubles de l’audition : briser le silence » à la Cité des sciences et de l’industrie, nous avons présenté les premiers résultats de l’enquête du Bucodes SurdiFrance auprès des personnes porteuses d’implant cochléaire.
Cette enquête, conduite en mars 2013 auprès de nos adhérents implantés sur leur expérience de l’implantation, nous a permis de recevoir 460 réponses exploitables.
Pour la plupart des personnes implantées, cette opération tient du miracle. Sans elle, leur vie serait totalement différente. Bien sûr, rien ne vaut une bonne audition naturelle, mais les implants ont fait des progrès considérables depuis les premières expériences.
Notre enquête est une « première ». Nous l’avons conçue et réalisée pour répondre aux demandes de nos adhérents qui se plaignent du manque d’information indépendante sur la question de l’implantation. Comme toute première, elle n’est pas exempte de défauts. En dépouillant les réponses, nous nous sommes rendus compte, par exemple, que certaines questions auraient dû être posées différemment pour éviter certains ambiguïtés. Mais devant la diversité des cas (modèle d’implant, date d’implantation, centre de réglage, etc.), la première faiblesse de notre enquête est la taille trop petite de son échantillon.