SurdiFrance Actu Revue de presse avril 2014

Revue de presse avril 2014

AMPLIFON acquiert les centres italiens du groupe français AUDIKA

29.04.2014http://www.audition-infos.org

Dans un communiqué de presse en date du mardi 29 avril, le groupe italien Amplifon a annoncé l’acquisition de la chaîne de centres de correction auditive appartenant à Audika Italia Srl, la filiale italienne du Français Audika. Grâce à cette acquisition, Amplifon renforce son réseau de l’intégralité des points de vente d’Audika en Italie. Cela représente 55 points de vente qui ont pesé pour 7,4 millions d’euros de revenus en 2013. Avec ce rachat, Amplifon sera en mesure de renforcer sa présence nationale – en particulier dans des régions comme l’Émilie-Romagne, le Piémont, le Latium et la Trivénétie – ainsi que d’augmenter la portée de son réseau de distribution et de se rapprocher de ses clients, des facteurs essentiels au succès du groupe, souligne le communiqué de presse. La valeur totale de la transaction s’élève à 7,1 millions d’euros. « Avec cette acquisition, nous sommes en mesure d’améliorer la portée de notre réseau de distribution et notre capacité de fournir des services en Italie, explique Franco Moscetti, P.-d.g. d’Amplifon. C’est un marché dans lequel nous croyons et qui a encore un énorme potentiel de pénétration et de croissance. » Alain Tonnard, coprésident et fondateur du groupe Audika commentait pour sa part : « Nous avons choisi Amplifon parce que nous voulions nous assurer que notre réseau ferait partie d’un projet à long terme et, dans le même temps, pourrait assurer et garantir la continuité et la qualité du service fourni à nos clients. »

Source : www.audition-infos.org


140424-rp1Des implants cochléaires améliorés par la thérapie génique

24.04.2014www.sciencesetavenir.fr

Une équipe de chercheurs australiens a réussi à considérablement améliorer l’efficacité des implants cochléaires en les couplant à une thérapie génique.

… De récentes recherches en thérapie génique ont montré que l’injection en laboratoire d’une autre protéine connue sous le nom de BDNF (facteur de croissance nerveux) impliquée dans la survie des neurones du système nerveux peut être utilisée pour bloquer la dégénérescence des neurones de l’oreille interne…..

….L’approche développée par ces chercheurs australiens consiste à injecter une solution d’ADN dans la cochlée au moment de l’implantation du dispositif. Lorsque celui-ci s’active et envoie des impulsions électriques, l’ADN est alors transporté dans les cellules autour des électrodes. Les premiers essais menés sur des cochons d’Inde totalement sourds se sont avérés très concluants…..

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140423-rp2Nouveaux soupçons sur le bisphénol A

23.04.2014www.lemonde.fr

Le bisphénol A (BPA), cette molécule entrant dans la fabrication de certains plastiques, est présente dans les tissus de 90 % de la population occidentale. C’est un perturbateur endocrinien : ses effets sur le système reproducteur, bien décrits tant chez l’animal que chez l’homme, sont attribués à l’affinité de cette molécule avec les récepteurs à œstrogènes, des hormones sexuelles « mimées » par le BPA. Mais d’autres effets, liés à un autre récepteur, viennent pour la première fois d’être mis en évidence in vivo, chez un modèle animal, le poisson zèbre. ….

…. L’idée que le BPA puisse interagir avec d’autres récepteurs était dans l’air. Une équipe japonaise a ainsi montré in vitro que le récepteur ERRγ (γ pour gamma) présentait une forte affinité avec le plastifiant. « En 2011, nous venions de découvrir que chez les poissons zèbres, l’exposition au bisphénol A entraînait des malformations des otolithes, des structures minéralisées situées dans l’oreille interne, qui participent à la régulation de l’équilibre, rappelle Vincent Laudet. Nous avons décidé de voir si le récepteur ERRγ n’était pas impliqué. »

Cet article contient deux images avec les légendes suivantes :

  • L’oreille interne du poisson zèbre est altérée en présence de bisphénol A.
  • Embryon de poisson zèbre avec, au centre, les otolithes, structures minérales ayant un rôle dans la gestion de l’équilibre au sein de l’oreille interne.

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Le centre d'aide et d'information sur la surdité de BloisSurdité : des matériels à tester gratuitement

23.04.2014www.lanouvellerepublique.fr

Le Centre d’aide et d’information sur la surdité de Blois propose un service de conseil et de test de matériels, gratuit et surtout, 100 % indépendant.

Les aides techniques pour les personnes sourdes ou malentendantes sont nombreuses, elles sont également plutôt onéreuses. Et beaucoup de gens nous faisaient part de leur déception, hélas après avoir acheté tel ou tel matériel. De ce constat établi par Céline Camus, chef de service du CAIS (lire par ailleurs), est né tout récemment à Blois le Centre d’information et de conseil sur les aides techniques (Cicat) entièrement dédié à la surdité : une initiative originale, permettant aux personnes malentendantes, sourdes, ou devenant sourdes, de découvrir de nombreuses solutions matérielles susceptibles de les aider dans leur vie quotidienne. Mais aussi de s’assurer d’avoir fait le bon choix en testant des matériels gratuitement à domicile.

« Le tout, sans aucune pression, précise Philippe Balin, directeur de l’association gestionnaire, car nous n’avons aucun lien avec les fabricants ou les revendeurs de ces matériels, que nous ne vendons pas non plus. C’était notre volonté que de proposer un service totalement indépendant, quel qu’en soit le coût ! »

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140422-rp2Malentendants : une appli pour le cinéma

22.04.2014www.ladepeche.fr

Le cinéma reste un lieu déserté par beaucoup de malentendants, appareillés ou non.
Le cinéma Gaumont Wilson sera demain le théâtre du test d’un dispositif pour malentendants. Il s’agit d’une application installée sur un téléphone portable, sur lequel on met un casque. L’émetteur est relié à la sono de la salle de cinéma et le téléphone fait récepteur. L’écoute se fait soit par un casque (personnes non appareillées, prothèse à écouteur déporté ou implant), soit par une crosse ou un collier magnétique individuel (prothèses ou implants avec position «T»). Le fonctionnement de l’application Twavox est très simple. L’utilisateur télécharge l’application gratuite «Twavox» dans son mobile (Iphone/Android/baladeur Wifi), et valide son installation en arrivant à la salle de cinéma. Il peut ensuite suivre le film via un kit oreillette inductif ou un câble audio, ou un casque. Il obtient la bande-son du film, transmise par Wifi en mode synchronisé vers son mobile. Une quinzaine de volontaires est concernée par ce test, porté par la société ESII et le Centre d’Information sur la Surdité et l’Implant Cochléaire (CISIC).

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140422-rp1La sophrologie pour atténuer les acouphènes

22.04.2014www.allodocteurs.fr

A ce jour, aucun traitement médicamenteux ne fait disparaître les acouphènes. Pour soulager leurs patients, les médecins peuvent prescrire des antidépresseurs ou des anxiolytiques, mais une autre solution peut aussi améliorer leur qualité de vie : apprivoiser ces bruits parasites.

« La guérison qu’on apporte aux patients ce n’est pas celle qu’ils viennent chercher. Ils viennent chercher le silence et on a très peu de chances d’y arriver, mais on leur propose un autre type de guérison, que l’on appelle l’habituation [NDLR : une forme d’apprentissage qui permet de diminuer les sensations incommodantes de l’acouphène]. Il s’agit d’une prise de conscience de la présence de l’acouphène, sans que celui soit intrusif », explique le Dr Martine Ohresser, médecin ORL.

La sophrologie aide à se détacher des sons qui perturbent le patient. Il les entend, mais il s’habitue à leur présence, comme tous les autres bruits qui l’entourent. L’acouphène est ainsi intégré parmi les autres sons. Le patient peut reprendre une vie normale.

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Emploi en EA et allocation adulte handicapé : pas compatible

12.04.2014www.handicap.fr

Une personne handicapée à moins de 80% qui travaille dans une « entreprise adaptée (EA) » ne peut pas recevoir l’allocation d’adulte handicapé car elle n’est pas victime d’une « restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi ». Dès lors qu’elle travaille, même dans une entreprise adaptée, autrefois appelée « atelier protégé », cette personne handicapée ne peut pas être considérée comme subissant une restriction d’accès à l’emploi, a jugé la Cour de cassation.

Restriction à l’emploi ou pas ?

La loi prévoit qu’un taux d’incapacité situé entre 50 et 79% ne permet l’attribution de l’allocation que si une Commission des droits et de l’autonomie des handicapés (CDAH), qui siège au sein des MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) a reconnu cette « restriction » d’accès à l’emploi. En l’espèce, un juge avait accordé l’allocation à un travailleur handicapé qui bénéficiait d’un CDI depuis plusieurs années dans un établissement spécialisé. Le juge estimait que l’emploi dans une structure spécialisée pour handicapés n’était pas un emploi dans un milieu professionnel ordinaire. Il en concluait qu’il y avait bien une restriction à l’accès à l’emploi.

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140408-rp2Retrouver l’ouïe grâce à un implant, ce n’est pas de la science-fiction

08.04.2014 – www.telerama.fr

TEMOIGNAGE | Agée de 19 ans, Célia devrait être sourde. Mais grâce à un implant nouvelle génération, elle entend à nouveau. Elle raconte cette expérience hors-norme.

En mars 2014, dans un long entretien à Télérama.fr, l’écrivain de science-fiction, Alain Damasio, revenait sur la manière dont les nouvelles technologies peuvent déjà impacter le corps humain, provoquer des mutations. Afin de poursuivre cette réflexion de manière concrète, nous sommes allés à la rencontre de Célia, étudiante Valdoisienne de 19 ans, née entendante mais qui a peu à peu perdu l’audition suite à une maladie d’origine inconnue. « Aujourd’hui, je pourrais être sourde », confesse-t-elle. C’était sans compter son implantation de l’oreille interne, à l’âge de 14 ans.

L’une des technologies les plus avancées aujourd’hui pour pallier à la perte partielle ou totale de l’ouïe est l’implant cochléaire. Cette prothèse est d’abord composée d’une partie externe, posée sur l’oreille de l’implanté, qui capte les sons environnants et les traite à l’aide d’un processeur, pour ensuite les émettre vers une partie interne, insérée chirurgicalement sous la peau. Cet implant va alors transformer les informations reçues en impulsions électriques, envoyées à un groupe d’électrodes placés dans la cochlée, partie de l’oreille interne donnant son nom à l’implant.

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140410-rp1Hyperacousie: l’Andrésienne Agnieszka veut briser le silence et obtenir la reconnaissance

10.04.2014www.nordeclair.fr

L’hyperacousie est une hypersensibilité de l’ouïe à certaines fréquences, des sons normalement tolérés par la population : bruit de vaisselle, ventilation, froissement de papier… Un « dysfonctionnement » auditif pas encore reconnu comme handicap, dont Agnieszka, de Saint-André, souffre depuis trois ans. Faute de solution, elle alerte les pouvoirs publics et veut créer une association.

Deux millions et demi de Français sont hyperacousiques et acouphéniques (bourdonnements, sifflements dans l’oreille), une souffrance permanente et surtout invisible qui empoisonne le quotidien. Les origines de ces dysfonctionnements sont multiples. Ils peuvent se manifester après un gros choc auditif ou être dus à une pathologie.

C’est le cas d’Agnieszka. Elle se plaignait de plus en plus de « tout entendre très fort ». En 2011, elle découvre qu’elle souffre d’une pathologie difficile à déceler, l’ostopongiose (une déformation des tissus osseux de l’oreille interne), sans doute due aux nuisances sonores de ses voisins. Pour se faire opérer, elle doit aller jusqu’à Marseille. Mais l’hypersensibilité et les acouphènes persistent. « Je suis tout le temps fatiguée, sensible. Certains sons me sont extrêmement douloureux et m’empêchent de me concentrer ou dormir. J’ai dû déménager cinq fois à cause des nuisances sonores qui étaient invivables (tuyauterie, musique des voisins…). Je suis encore à la recherche d’un nouveau logement, car le mien a une VMC (ventilation mécanique contrôlée) ultra-bruyante qui ne peut pas être coupée. »

Depuis la découverte de la maladie, Agnieszka tente tant bien que mal de trouver de l’aide et du soutien : « Je suis d’origine polonaise, je n’ai aucune famille ici. Quand j’évoque mes symptômes, les réponses sont toujours les mêmes, Va voir une assistante sociale, comme si c’était une magicienne ! Ou Mets des boules Quies. Je suis foudroyée par le manque d’empathie. Mon handicap est invisible, d’où ce terrible sentiment d’isolement. »

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140408-rp1Royaume-Uni : Le bébé le plus jeune à être implanté cochléaire

08.04.2014BBC News

Un bébé de trois mois et trois jours est devenu le plus jeune au Royaume-Uni d’avoir été implanté cochléaire. Evie Smith a eu le premier dispositif implanté dans l’oreille droite, puis le second sept semaines plus tard. Evie est maintenant âgée de six mois. Elle est retournée la semaine dernière à l’hôpital St Thomas de NHS à Londres pour l’activation de ses processeurs vocaux (parties externes). Le personnel de santé souligne que son cas est exceptionnel.

Evie est devenue sourde profonde après avoir contracté la méningite à pneumocoques quand elle avait seulement trois jours.

Elle a passé six semaines aux soins intensifs et avait besoin d’être sous ventilateur pour une quinzaine de jours. Elle a reçu un implant cochléaire à un âge exceptionnellement jeune parce que la méningite a généré l’ossification de l’oreille interne. Ces dommages se sont rapidement aggravés ce qui signifiait que l’attente pour implanter Evie ultérieurement n’était plus été possible.

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140401-rp1AZF : ils veulent se faire entendre par le groupe Total

01.04.2014Metro News Toulouse

Des victimes atteintes de surdité après l’explosion de l’usine AZF en septembre 2001 se trouvent dans une impasse: selon elles l’assureur de la société refuse d’indemniser le renouvellement de leurs prothèses auditives.

Ils veulent que Grande Paroisse continue à payer leurs équipements auditifs. Treize ans après la catastrophe industrielle de Toulouse, l’association des sinistrés du 21 septembre recueille des témoignages de victimes rencontrant des difficultés pour se faire rembourser leurs prothèses.

« Depuis 2001, un accord avec AON, l’assureur de Total prend en charge le renouvellement de mes appareils. J’ai ainsi pu m’équiper en 2003 et en 2008. Mais depuis qu’un nouvel expert gère les dossiers, le groupe Diot, je n’ai droit qu’au remboursement de la part sécurité sociale », explique Pauline Miranda, blessée le 21 septembre 2001 alors qu’elle circulait en voiture près de l’usine. Cette dernière a perdu entièrement l’audition de l’oreille gauche et plus de 40% à l’oreille droite.

Sur 1800 euros d’appareillage, elle a désormais droit à 199 euros de remboursement. Le reste étant de sa poche. « Aujourd’hui ma prothèse marche une fois sur deux, j’aurais dû la changer il y a deux ans, je vais être obligée de contracter un petit crédit pour en acheter une nouvelle ».

Au moins 28 dossiers en souffrance à la CPAM. Le cas de Pauline n’est pas isolé.

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